Le risque d’un conflit mondial au Moyen Orient est plus que jamais d’actualité.  Les guerres de destructions massives contre les populations de la Syrie et de la Lybie, à l’aide de bombardements incendiaires, drones et autres robots-tueurs, défilent sur nos écrans sans que les foules se lèvent pour réclamer la cessation des massacres et un règlement pacifique. Certes, il y a eu un peu d’empathie, un peu de pitié pour ceux qui ayant décidé d’échapper à cet enfer finissent noyés dans « Mare Nostrum ». Mais l’ensemble des forces de gauche ne se mobilisent pas fermement contre les guerres de la « coalition ». Le cas de la France est tout à fait « exemplaire » à cet égard pour une simple raison. Il n’y a pas de mobilisation d’ampleur, parce que le « gouvernement » est en guerre et donc le parti de gouvernement l’est aussi, tout comme cela l’était avant, avec Sarkozy, « tous derrière l’Otan est les Usa ».  Il y a, d’autre part, un certain traumatisme de la population lié aux attentats.

Les derniers rebondissements accroissent le danger d’une déflagration ouverte entre les divers belligérants dont le pire serait la reprise d’un affrontement Usa/Russie. Or les élections américaines ne laissent présager rien de bon, que l’on s’en tienne aux positions d’Hillary Clinton en matière de politique étrangère qui a soutenu toutes les interventions militaires ouvertes et secrèteslire à ce sujet le livre de Diana Johnston : Hillary Clinton, la reine du chaos, édition Olga, 2016 ou à l’absence de positions claires de Trump. Quant à la Russie elle intervient brutalement comme elle l’a fait à Grosny en détruisant toutes les infrastructures pour briser la population.

Quoiqu’il en soit on peut s’attendre à ce que le « complexe militaro-industriel », toujours présent dans ce type de campagne, agisse en raison de ses intérêts propres. Or, pour les peuples de la région, c’est leur survie qui est en jeu.