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Michel Raptis dit Pablo : Editorial de la revue Sous le drapeau du socialisme n° 122/123, Novembre 1992

Dans un monde qui a dépassé le stade de « l’impérialisme dernier stade du capitalisme » selon Lénine, et qui accède à celui de l’économie du capitalisme mondialisé par le développement qu’exigent et imposent les nouvelles forces productives – apparues pratiquement depuis seulement 30 ans -, on assiste à la création obligatoire de « grands ensembles » antagonistes entre eux.

 Christine Buchholz est une ancienne membre de Die Linke au Bundestag, le parlement allemand, et membre de l’Initiative Sozialismus Von Unten (« Initiative pour le socialisme d’en bas »).

 Le parti de gauche radicale allemand Die Linke (« La gauche ») a été fondé en 2007, réunissant le Parti pour le socialisme démocratique (l’organisation qui a succédé à l’ancien parti au pouvoir en Allemagne de l’Est) et l’Alternative électorale – Travail et justice sociale (Wahlalternative Arbeit und Soziale Gerechtigkeit), une formation électorale ouest-allemande comprenant des sociaux-démocrates de gauche ainsi que des militants anticapitalistes. Elle a rapidement gagné des niveaux de soutien respectables, recueillant plus de 10 % des suffrages et remportant des sièges aux niveaux local, régional et national. Pourtant, depuis les élections fédérales de 2017, la performance du parti est au point mort et il traverse maintenant une crise profonde.

Notre pays n’est pas en bonne santé. Pendant des années, les gouvernements ont ignoré les souhaits de la majorité. Au lieu de récompenser la performance, la richesse produite par les travailleurs a été redistribuée aux dix pour cent les plus riches. Plutôt que d’investir dans une gouvernance compétente et des services publics qui fonctionnent bien, les politiciens ont cédé aux souhaits des lobbies influents en vidant les caisses publiques. Au lieu de respecter la liberté et la diversité des opinions, une politique autoritaire se répand, qui cherche à dicter aux citoyens comment ils doivent vivre, comment chauffer leurs maisons, comment penser et comment parler. Le gouvernement semble sans direction, à courte vue et, sur de nombreux dossiers, tout simplement incompétent. Sans une réorientation politique, nous risquons notre industrie et notre prospérité.

Narges Bajoghili est une anthropologue et professeur adjoint d’études sur le Moyen-Orient à la Johns Hopkins University School of Advanced International Studies.

Vali Nasr est titulaire de la chaire Majid Khadduri d’affaires internationales et d’études sur le Moyen-Orient à l’École des hautes études internationales de l’Université Johns Hopkins.

Le 12 janvier, le Royaume-Uni et les États-Unis ont lancé des frappes militaires contre des cibles houthies au Yémen. Ces attaques étaient une réponse aux attaques du groupe contre la navigation commerciale en mer Rouge, qui ont perturbé le commerce mondial. Les actions des Houthis ont brièvement fait d’eux les membres les plus éminents d’une coalition militaire qui est devenue de plus en plus active dans la région après l’assassinat de Saleh al-Arouri et d’autres dirigeants du Hamas à Beyrouth le 2 janvier. Pour leur mort, le commandant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis des représailles et a déclaré que la lutte contre Israël ne nécessitait rien de moins qu’un « axe de résistance ».

La conférence annuelle de l’élite mondiale fortunée, appelée « Forum économique mondial » (WEF)), se réunit à nouveau dans la station de ski de luxe de Davos, en Suisse. Des milliers de personnes y assistent et de nombreux « grands et bons » dirigeants politiques et d’affaires sont arrivés à bord de leurs jets privés avec d’énormes entourages. Parmi les intervenants figurent le Premier ministre chinois Li Qiang, la présidente de l’UE Ursula von de Leyen, le président ukrainien Zelensky et de nombreux chefs d’entreprise de premier plan.

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