Entre Trump et Biden, deux Amériques s’affrontent. Ils s’affrontent mais restent unis sur le rôle prééminent des Usa dans le monde. L’un, Trump, genre mafiosi qui a tout d’un Berlusconi : les femmes, l’argent, les magouilles, les procès, sauf qu’il ne chante pas, est plus imprévisible. Il veut mettre fin à la guerre Russo/ukrainienne et ne « veut plus être le gendarme du monde » mais quel crédit lui accorder ? Comment pourrait-il museler le complexe militaro-industriel et financier qui assure encore la domination des Usa ?
L’arrivée au pouvoir de Meloni a-t-elle sonné la fin de l’histoire d’un mouvement ouvrier, si riche, et si inventif qu’il a rayonné sur les autres mouvements ouvriers de l’Europe de l’Ouest ? Et peut-être ailleurs, si bien, que l’on peut dire qu’il y a même quelque influence sur le mouvement Solidarnosc issu de la grande grève des Chantiers navals de Gdansk (Pologne) en 1980.Première révolte dans un pays sous contrôle de l’Urss qui n’a pas été exterminée dans le sang, comme les autres rebellions ouvrières et citoyennes à Berlin (1953), Budapest (1956) ou Prague (1968), peut-être en partie du fait de l’entremise du pape jean Paul II, un Polonais !
Historienne, doctorante à l’Université de Lyon avec la thèse « Il Manifesto : témoin et acteur de la société italienne (1969-1978) »
Une « autre autonomie » c’est l’antidote au régionalisme différencié et à l’autoritarisme du « premier ministre ».
Cela a inspiré une belle histoire laissée. Pour la Fondation Di Vittorio, l’idée d’autonomie doit être utilisée contre le gouvernement Meloni
Les ouvriers de Turin dans les années 70 - Tano D’Amico
Notre pays n’est pas en bonne santé. Pendant des années, les gouvernements ont ignoré les souhaits de la majorité. Au lieu de récompenser la performance, la richesse produite par les travailleurs a été redistribuée aux dix pour cent les plus riches. Plutôt que d’investir dans une gouvernance compétente et des services publics qui fonctionnent bien, les politiciens ont cédé aux souhaits des lobbies influents en vidant les caisses publiques. Au lieu de respecter la liberté et la diversité des opinions, une politique autoritaire se répand, qui cherche à dicter aux citoyens comment ils doivent vivre, comment chauffer leurs maisons, comment penser et comment parler. Le gouvernement semble sans direction, à courte vue et, sur de nombreux dossiers, tout simplement incompétent. Sans une réorientation politique, nous risquons notre industrie et notre prospérité.
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